La Mutuelle de Développement Ahouzè et Ahouzè Kouadiokro (MUDESAK) a offert un forage d’eau potable d’environ 3, 5 millions FCFA aux habitants d’Assakro, N’dakro et Kongodjan, 3 villages de la sous préfecture de Bodokro, dans le département de Béoumi, le samedi 9 novembre 2024. Une infrastructure réalisée précisément à Assakro pour répondre à un vÅ“u cher des populations.
Une nouvelle ère s’ouvre pour ces villages d’Assakro, N’dakro et Kongodjan avec ce château d’eau érigé et livré par le président de la MUDESAK, Me Kouakou Kouamé Maxime et ses amis cadres influents de la zone du Gôli. Car, ce geste salutaire vient soulager les populations, en particulier les femmes qui, depuis des années, faisaient face à un accès difficile à l’eau potable.
En effet, lors de la finale du tournoi de la fraternité, organisée le 8 septembre dernier, le président de la mutuelle, Me Kouakou Maxime, avait été sollicité pour la construction d’un point d’eau afin de faciliter l’accès à l’eau potable. Sensible à la souffrance de ses concitoyens, il avait alors pris l’engagement de financer la réalisation de ce forage. Deux mois plus tard, cette promesse a été tenue, apportant un grand bonheur aux populations.
« L’accès à l’eau potable est un droit fondamental », a déclaré le président de la MUDESAK lors de la cérémonie d’inauguration.
Et de souligner : « Je suis particulièrement heureux d’avoir pu réaliser ce projet pour le bien-être de notre population. L’eau est une source de vie ; il faut donc commencer nos actions par là , car il est essentiel d’étancher sa soif avant de pouvoir mener d’autres combats ».
Ce projet, fruit d’une volonté personnelle de Kouakou Maxime d’apporter le bien-être à la population du Goli, fait déjà la fierté des femmes d’Assakro, N’dakro et Kongodjan, trois villages jumelés. Le jour de l’inauguration, elles ont afflué vers le forage, munies de grosses bassines pour desservir leurs foyers.
« Avant la construction de cette pompe, nous souffrions énormément. Nous devions aller aux baffons pour recueillir de l’eau. Pendant la fête de Pâques, lorsque les parents venaient d’ailleurs pour les festivités, nous n’avions même pas le temps d’échanger avec eux, tant nous étions occupées à chercher de l’eau. C’était vraiment une souffrance pour nous », a relaté une habitante nommée N’dri Amoin Odette. Ce, lorsqu’elle exprimait sa gratitude envers Me Maxime Kouakou au nom des femmes de tous les villages bénéficiaires.
« Nous sommes très heureuses de recevoir ce forage qui va soulager nos peines pour accéder à l’eau. Toutes les femmes des trois villages réunis remercient Maître Maxime Kouakou pour ce don », a déclaré ladite porte-parole des femmes.
Les hommes des trois villages partagent également cette joie. Ce, à l’image de Kouakou Lucien qui a exprimé son émotion face à la réalisation « d’un rêve longtemps caressé ».
« Je suis très content et ému, je manque même de mots pour manifester ma joie. Les femmes ont tant souffert, et quand je vois cela, je suis vraiment heureux », a-t-il déclaré, soulignant que cette souffrance perdurait depuis leur arrivée sur ce site dans les années 2000.
« Depuis les années 2000, cela fait plus de 20 ans que, dès 4 heures du matin, les femmes sortent chercher de l’eau. La seule pompe qui existait ne suffisait pas. Avec cette nouvelle, cela va vraiment beaucoup les soulager », a-t-il ajouté.
Il est important de noter que quelques jours auparavant, Me Maxime Kouakou avait doté les points focaux de deux sections du mouvement les Amis de Maître Kouakou (AMK), à savoir celles de Mian et d’Assakro, d’engins roulants pour redynamiser les bases du mouvement dans ces localités du Goli. De plus, à la veille de ce geste de générosité, il avait offert une imprimante multifonctions au lycée moderne de Bodokro. L’ensemble de ces actions témoigne de sa solidarité et de son engagement à améliorer significativement le bien-être de ses frères et sÅ“urs du Goli.
Vagoné Dry-Bi
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