CIV/Dia Houphouët à Cissé Bacongo: «La politique ivoirienne mérite mieux que des querelles stériles et des revirements opportunistes…»

Cissé Bacongo, champion de l’incohérence, peut-il accuser Tidjane Thiam ? S’est interrogé le Secrétaire Exécutif chargé de la mobilisation du PDCI-RDA avant de répondre au Secrétaire Exécutif du RHDP. Du berger à la bergère, Dia Houphouët répond à Cissé Bacongo.

Monsieur Ibrahim Cissé Bacongo,

En réponse à votre récente critique à l’encontre du Président Tidjane Thiam, il est impératif de souligner l’ironie flagrante de vos accusations. Vous reprochez au Président Thiam un manque de cohérence, une critique qui, compte tenu de vos propres contradictions, semble presque risible.

LES CONTRADICTIONS DE BACONGO

En novembre 2016, sur le plateau d’Africa 24, vous avez catégoriquement affirmé que la constitution ivoirienne ne permettait pas au Président Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat. Votre déclaration, « Non », était sans équivoque. Vous avez même juré, la main sur le cÅ“ur, que le Président Ouattara ne pouvait pas être candidat en 2020, en vous appuyant sur l’article 183 de la Constitution. Pourtant, quelques années après, vous avez retourné votre veste en qualifiant vos propos de « simple avis parmi d’autres, susceptible d’avis contraires ». Cette volte-face, dictée par les circonstances politiques, ne démontre-t-elle pas un manque de cohérence et de sincérité de votre part?

L’ANALYSE FONDÉE DU PRÉSIDENT THIAM

Le Président Tidjane Thiam, dans son discours du 7 août dernier (Ndlr, son premier discours en tant que président du PDCI-RDA), a utilisé des données objectives comme l’indice de développement humain (IDH) pour analyser les défis de notre pays, soulignant l’impact négatif de la violence et des conflits. Contrairement à vos affirmations, son discours était une analyse réfléchie et fondée sur des faits concrets.

DÉLIVRANCE DU PASSEPORT : UN DROIT INALIÉNABLE DES CITOYENS

Vous avez rappelé les efforts du Président Ouattara pour faciliter le retour de Tidjane Thiam en Côte d’Ivoire après 22 ans à l’étranger, qualifiant cela d’acte de paix. Il faut rappeler que Tidjane Thiam est un citoyen ivoirien et, à ce titre, il a le droit de revenir dans son pays quand il le souhaite. Délivrer un passeport à un citoyen n’est pas un acte de paix, mais un devoir de l’État envers ses citoyens. En réalité, la notion de paix évoquée par le Président Thiam va bien au-delà de ces démarches administratives et appelle à une réconciliation et à une stabilité durable pour tous les Ivoiriens.

APPEL À LA COHÉRENCE ET À L’INTÉGRITÉ

Rechercher des incohérences chez le Président Tidjane Thiam revient à chercher des poux sur la tête d’un chauve. La crédibilité et l’intégrité sont des qualités fondamentales. La politique ivoirienne mérite mieux que des querelles stériles et des revirements opportunistes. Les Ivoiriens, dans leur immense majorité, ont besoin d’apaisement, de débats d’idées et de projets de gouvernement solides, et non d’injures et de mensonges comme projet de société. Elle a besoin de leaders qui, comme le Président Thiam, sont prêts à se tenir à leurs principes et à travailler pour le bien commun avec honnêteté et constance.

C’est pourquoi j’appelle tous les Ivoiriens à adhérer massivement au PDCI-RDA. Ensemble, soutenons un projet de société fondé sur la cohérence, l’intégrité, le développement équitable et une décentralisation efficace qui apporte des services publics essentiels à toutes les régions.

Pour adhérer 👉 https://adhesion.pdcirda.ci.

Honorable Yohou Dia Houphouët

Secrétaire Exécutif chargé de la mobilisation du PDCI-RDA.

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.iciafrique.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.