Nous sommes à quelques jours de la date anniversaire de notre Indépendance ; l’indépendance acquise et proclamée par Feu Nanan Félix Houphouët-Boigny, l’indépendance de la Côte d’Ivoire, notre pays. Et quand on regarde un peu les informations que nous savons, on a mal ; on a mal de ce que notre pays est devenu. Voudrais-je alors partager ce mal de vivre en Côte d’Ivoire, désormais, avec vous qui êtes mes frères et sœurs.
Ne mangez plus… Ayez faim !
Vous vous souvenez lorsque le président Félix Houphouët-Boigny disait au niveau de la pensée du jour que « l’homme qui a faim n’est pas un homme libre » ?
Idéologiquement, le Bélier de Yamoussoukro pensait à deux choses en émettant cette pensée. D’abord à la faim et à sa solution qui est la nourriture qu’il y avait en quantité plus que suffisante en Côte d’Ivoire. On pouvait avoir tous les soucis, tous les problèmes mais jamais un Ivoirien ou un habitant de la Côte d’Ivoire n’allait avoir du mal à se nourrir.
Il pensait ensuite à la paix que tous avions vu « le Père » considérer comme sa seconde religion. D’où la présence symbolique de la basilique à coût de milliards à Yamoussoukro, la capitale politique.
Aujourd’hui, après Henri Konan Bédié, après Gbagbo Laurent, on a l’impression que nous sommes encore sous la colonisation française. Les tenants du pouvoir RHDP qui sont là actuellement ne nous regardent presque plus. On mange de façon aléatoire… par hasard comme on le dirait à Adjamé.
La Côte d’Ivoire n’est plus indépendante. Elle dépend… des néocolonialistes profondément régionalistes du RHDP qui occupent le devant de la scène ; ce qui rend la situation si grave que l’ombre des hommes et des choses ne se déplace même plus malgré l’autre, le soleil, qu’on ne peut pas arrêter. Disons simplement que les gens ont tellement faim qu’ils n’ont plus ombre normale pour se déplacer. Pitié !
En réalité, l’hymne nous parle
A l’école, tous avons appris à réciter et à chanter notre hymne national qu’est l’Abidjanaise. C’est au bout d’une lutte effroyable de titan que le père fondateur de la Côte d’Ivoire nous a offert notre indépendance politique. Juste ça.
Et c’est traduit à travers : « Salut oh terre d’espérance ! Pays de l’hospitalité. Tes légions remplies de vaillance, Ont relevé ta dignité. Tes fils, chère Côte d’Ivoire, Fiers artisans de ta grandeur, Tous rassemblés et pour ta gloire, Te bâtiront dans le bonheur ».
Cette dignité, nos trois présidents que sont Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié et Gbagbo Laurent y sont restés attachés. Aujourd’hui, c’est foutu en air !
On l’a dit d’entrée, les gens là pensent qu’on ne sait pas ce qu’ils préparent.
Ils pensent qu’on ne voit pas toute une dynastie qui est en train de s’installer à la présidence !
Ils pensent qu’on ne sait pas tout le groupe ethnique qu’ils sont en train de mettre à la tête des sociétés d’Etat !
Ils pensent qu’on ne sait pas comprendre le discours flatteur et flagorniste qu’ils distillent aux populations pour tenter de les endormir !
Et puis… et puis !
La fin viendra un jour
Oui… Bien sûr que la fin viendra un jour. « La nuit a beau être longue, mais il fera jour », disent les sages.
Nous avons connu, il n’y a pas longtemps, des moments de difficultés que nous appelons « crise postélectorale ». C’était des moments difficiles que nous ne voulons plus revivre.
Pour enlever certaines personnes du pouvoir, on n’a pas besoin de guerre. Pour ne pas revivre ces moments difficiles, on n’a pas besoin de palabres.
La seule voie par laquelle nous voulons passer, c’est par les élections bien préparées avec des listes électorales saines.
« Fiers Ivoiriens le pays nous appelle. Si nous avons, dans la paix, ramené la liberté, Notre devoir sera d’être un modèle ; De l’espérance promise à l’humanité ; En forgeant, unis dans la foi nouvelle, La patrie de la vraie fraternité ».
Et nous pourrons tous dire « Haut les cœurs !!! », dans la paix et la fraternité.
Thierry LEES
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