Tano Georges est le commissaire général de l’Anohou festival, le festival des arts et de la culture Anohou. Quelques semaines après la tenue de ce festival, il a répondu aux questions des journalistes. Entretien.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Tano Georges, président du fonds de développement d’Afféré 1 et d’Afféré 2 et commissaire général de l’Anohou festival, le festival des arts et de la culture Anohou.
L’Anohou festival, le festival des arts et de la culture Anohou qui vient de se tenir récemment est à quelle édition ?
L’Anohou festival, le festival des arts et de la culture Anohou qui vient de se tenir récemment est à sa 12è édition. Le festival a commencé depuis 2010 et de 2010 jusqu’à 2024, nous avons fait 12 éditions parce qu’il y a eu deux années, notamment 2020, avec la pandémie à coronavirus, on n’a pas pu organiser le festival et puis il y a eu une autre année où on n’a pas organisé le festival. Sinon, nous sommes à notre 12è édition.
Un enfant qui naît, qui a 12 ans, ça veut dire qu’il a grandi. Il y a des innovations certainement. Monsieur le commissaire général, qu’est-ce que vous en dites ?
Oui, le festival a démarré, comme vous êtes entrain de le dire, comme un enfant mais aujourd’hui, je pense que le festival a grandi avec beaucoup d’innovations. Vous voyez, aujourd’hui, nous sommes à une activité de planting d’arbres parce que le thème du festival même, c’est : » Adoptons tous un comportement écoresponsable pour sauver notre planète « . Nous voyons tout ce qui se passe aujourd’hui dans le monde entier compte tenu du réchauffement climatique et nous voyons aussi tout ce qui est agissement de l’homme, la pression de l’homme sur la nature et donc, il est nécessaire, il est plus que primordial que nous-mêmes en tant qu’humain, nous contribuons à apaiser un peu le réchauffement climatique à travers ces actions, à travers des activités comme le planting d’arbres, comme le reboisement et autres.
Au delà des fils et des filles de la tribu Anohou, il y a d’autres tribus qui sont venues vous soutenir pendant le festival. C’est dire que l’Anohou festival a grandi, il y a beaucoup de personnes qui viennent assister à ce festival ?
Naturellement, l’Anohou festival a grandi. Vous avez vu le chef de la tribu Sahié qui est notre tribu sœur qui était là avec ses chefs de village. Nous avons aussi l’année dernière invité une région, la région du Loh-Djiboua avec une danse. Vous avez également vu le peuple Atchan venu d’Agban village d’Adjamé. Le peuple Atchan était là. Vous avez vu une danse qui est venue du Bénin qui a participé au festival et vous avez aussi vu des danses qui sont venues de Tiébissou et d’autres régions de la Côte d’Ivoire. Ça veut dire qu’aujourd’hui, l’Anohou festival n’est plus un festival de la tribu Anohou mais c’est devenu un festival national voire international parce que nous faisons participer des danses qui viennent de la sous-région Ouest-africaine et vous avez vu d’autres communautés qui ont dansé telles que les Lobi. Donc, ça veut dire que le festival a effectivement grandi.
Propos recueillis par C.K
Correspondant régional
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