En partenariat avec l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB), de Yamoussoukro, l’université d’Ottawa (Canada), étend sa toile aux établissements secondaires. Ce, aux dires de Touré Oumar, Responsable Stratégie Afrique Francophone de ladite université, « pour accompagner au mieux les élèves désireux de poursuivre leurs études au Canada à mieux se préparer et avoir les bonnes informations qui sied en la matière » Ainsi le collège privé Kiwi de Yamoussoukro, a été choisi pour cet accompagnement. Un protocole d’Entente a été signé le mardi 29 octobre dernier entre les deux institutions scolaire et universitaire.
Composée de Coulibaly Massita, chargée des relations entre L’INPHB et les institutions Canadien et USA, d’Alain Dir, responsable Gestion des carrières et du Prof Icar Lavagnon, la partie canadienne s’engage dans ce protocole d’Entente à « fournir au Collège les informations concernant les programmes de l’uOttawa pour diffusion par le collège aux élèves du collège et aux parents comme mentionné à l’article 2.1 du présent PE; participer à des séances d’information dans le collège et réaliser des webinaires et des ateliers interactifs pour les élèves du collège et leurs parents ; mettre en place une procédure pour le traitement de candidature des élèves du Collège ; Fournir une assistance pour les nouveaux étudiants issus du collège concernant les démarches de demande de permis d’études ; orienter et soutenir les étudiants du collège pour les démarches de logement à Ottawa ; offrir des activités d’orientation et d’intégration aux étudiants du collège pour faciliter leur intégration à l’université d’Ottawa ; faire du Collège, le partenaire exclusif de l’uOttawa dans le district de Yamoussoukro et ses environs ; appuyer le collège dans l’amélioration continue de la qualité: en matière d’équipements informatiques, didactiques et sportifs ; appuyer le collège dans le renforcement des capacités des personnels (administratifs et enseignants)
Quant au collège de sieur Mamadou Fofana, Directeur fondateur, il s’est engagé à « diffuser les informations fournies par l’uOttawa concernant les programmes de l’uOttawa auprès des élèves du COLLEGE et des parents ; organiser et inviter des représentants de l’uOttawa à des séances d’information pour les élèves du COLLEGE et leurs parents portant sur les programmes de l’uOttawa ; sélectionner des élèves du collège qui sont motivés et qualifiés pour postuler à l’uOttawa ; préparer les élèves aux démarches de candidature et les aider à connaître les exigences académiques de l’uOttawa ; maintenir le contact avec les anciens élèves du COLLEGE inscrits à l’uOttawa pour assurer un suivi et un soutien continu. »
Ayant pour objet la promotion des programmes de l’uOttawa au sein de l’établissement secondaire privé de la cité des lacs, et offrir un accompagnement durant le processus d’admission et d’intégration à uOttawa pour des nouveaux étudiants issus dudit collège, les deux parties ont mis un point d’honneur sur l’excellence qui doit désormais guider le quotidien des apprenants « La moyenne minimum pour accéder à l’université d’Ottawa est d’au moins 14 sinon c’est 15, 16, 17. Et donc dès la classe de seconde vous devez faire en sorte d’être parmi les meilleurs. Le travail, le travail et rien que le travail… », a fait savoir Touré Oumar
Avec lui, le Directeur des Ressources humaines du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (Mena), Ouattara Drissa et le Drena, Cissé Vazoumana, qui ont invité les parents d’élèves à un meilleur suivi de leurs enfants, à les inciter au travail bien fait, à la culture de l’excellence…
En guise toujours de conseil dame Coulibaly Massita, chargée des relations entre l’Inphb et les institutions canadiennes et américaines a indiqué ceci aux élèves « je vous invite au travail. Car en travaillant pour préparer votre admission au programme de Ottawa vous préparer indirectement votre admission à l’INPHB, qui est aussi une école d’excellence où pour y être il vous faut de très bonnes moyennes. Alors mettez-vous dès à présent au travail… »
Notons que ce Protocole d’Entente qui est rentré en vigueur dès sa dernière signature les deux parties pour se mariage qui durera trois ans, uniront leurs forces pour un accompagnement des élèves et leurs parents.
AN LYRANE
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